The AI of the Future - L’IA du Futur

July 29, 2024

(La version originale française suit)

Are we sacrificing our unique thinking for our self-maximization? Large language models (LLMs) might be pushing us in that direction. 👇

We delegate our abilities in the name of apparent self-maximization. Because delegating our abilities in writing, verbalization, synthesis, and syntax, are the very abilities that make our mind a living, autonomous entity, capable of formulating reflections, ideas, analyses, feelings, and desires that drive us. Even when used merely as drafting tools, current LLMs can, in the long run, diminish our reflective processes, standardizing and homogenizing our thoughts.

A Gartner forecast from February 2024 predicted a seismic shift: by 2026, 25% of Google searches will have migrated to Gpt. This indicates profound changes in our search behaviors, analytical capacities, and understanding.

For now, we are still masters of our minds and what we feed them when we click a link. However, when we ask an LLM a question, it generates answers based on parameters beyond our unique choices, and often providing beautiful hallucinations.

The idea of maximizing ourselves by having an entity always ready with answers raises a question: who can truly have all the right answers to our problems? 

This widespread vision of an omniscient entity resembles our perception of God, but Big Data cannot penetrate the uniqueness of each thought, personal references, and emotional contexts. Big Data will never fully represent our complex thought processes; it will only standardize us.

After all the data we've fed into ChatGPT, it still doesn't rival an expert. It contradicts itself, fails to elaborate on issues, and doesn't contextualize, offering only a uniform amalgamation of the thoughts and works it has ingested, in a highly formatted, impersonal style.

Why not create different AIs that don't have all the answers? AIs that ask us questions, help us reflect, achieve, and view the world from a broader perspective?

Perhaps this is the key: not to create an entity capable of answering everything.

Because Yoshua Bengio highlights the security challenges posed by the impending arrival of AGI and ASI in his article, we, as AI entrepreneurs and users, must question the direction in which we want to steer the research. We are at the start of a new era where everything is still possible, imaginable, and so, achievable. It is essential to preserve our intellectual autonomy and uniqueness

No one should think for us. The massive influx of AI in our lives shouldn't diminish our research, critical thinking, and autonomous capacities.

Instead, it should enable us to reach higher levels of understanding, reflection, and realization for the common good.

I envision the future of AI as - birthing minds-, unique, singular, knowledgeable, precise, with character, and caring.

An AI that is no longer the child of Big Data but the fertility of Smart & Unique Data.

I’ll talk more about this in my next post.

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Noémie Monnier-Shraer

Founder 

L’IA DU FUTUR

Sommes-nous en train de sacrifier notre processus de réflexion unique au profit de la maximisation de nous-même ? Les larges modèles de langage (LLM) pourraient nous pousser dans cette direction. 👇

Nous déléguons nos capacités au nom de la maximisation apparente de nous même. Car déléguer sa capacité d’écriture, de verbalisation, de synthèse et de syntaxe, sont proprement les capacités qui font de notre esprit une entité vivante, autonome, et capable de formuler correctement les réflexions, idées, analyses, ressentis et désirs qui nous animent. Même utilisés seulement comme un simple outil de rédaction, les LLM Big Data actuels ont pour vocation à long terme de nous couper de notre processus de réflexion, ou tout du moins, de l’amoindrir considérablement, de le formater, de l’uniformiser.

Une prévision de Gartner, datant de février 2024, annonce un changement sismique : d’ici 2026, 25% des recherches Google auront migré vers Gpt. Cela en dit long sur les changements qui sont en train de s’opérer dans nos fonctionnements de recherche, de capacité d’analyse et de compréhension.

Pour le moment, nous sommes toujours maître de nous-même, et de ce que nous mettons dans notre esprit, quand nous cliquons sur un lien. Mais quand nous posons une question à un LLM, c’est bien lui qui fait sa réponse, choisie grâce à des paramètres ne prenant pas en compte notre singularité de choix, et parfois même nous offre de belles hallucinations.

Maximisation apparente de nous-mêmes aussi car qu’en est-il si, au lieu de réfléchir à nos réponses, à nos questions, à nos démarches, à nos directions, se substituait une entité, qui aurait toujours réponse à tout.

STOP !

Réponse à Tout ? Vraiment ?

En somme, avec toute la logique du monde, qui aurait toujours les bonnes réponses à vos problèmes ? À part Dieu… s’il existe ! Mais la nature même du Big Data ne peut pas pénétrer la singularité de chaque pensée, les références personnelles, les références des cercles qui interagissent dans nos vies, les émotionnels temporels, au passif évolutif. Le big data ne nous représentera jamais dans notre complexité d’élaboration, il nous uniformisera.

Et puis, D’ailleurs après avoir donné toutes les data que nous avons à ChatGPT, celui-ci n’est toujours pas aussi expert qu’un expert ! Il se contredit, n’élabore pas de problématique, ne contextualise pas, mais propose une uniformisation de toutes les différentes pensées et travaux qu’il a ingérés en data, dans un style impersonnel et fortement formaté !

Pourquoi alors ne pas créer des IA différentes? Des IA qui n’ont pas réponse à tout. Des IA qui nous posent des questions, qui nous aident à réfléchir, à nous accomplir, et qui nous montrent le monde avec de la hauteur, de là où on le questionne.

C’est peut-être là la clef: ne pas chercher à tout prix à créer Une entité capable de répondre à Tout.

Parce que Yoshua Bengio souligne dans son article les enjeux sécuritaires de l’arrivée sous-jacente de l’AGI & ASI, nous devons, en tant qu'entrepreneurs en IA, et utilisateurs de l’IA, questionner le sens vers lequel nous voudrions faire avancer la Recherche. Nous sommes au début d’une nouvelle ère où tout est encore jouable, imaginable, et donc réalisable. L'essentiel est de maintenir notre autonomie et singularité intellectuelle.

Personne d’autre que nous-même ne devrait réfléchir à notre place. L’arrivée massive de l’IA dans nos vies ne devrait pas nous diminuer dans notre capacité de recherche, de pensée critique et autonome, mais nous permettre d’atteindre plus facilement, des plus hauts niveaux de compréhension, de réflexion et de réalisation, par nous-même et pour le bien commun.

J’imagine l’IA du futur comme cela : - accouchante - unique, singulière, sachante, précise, avec caractère, et bienveillance.

Une IA qui ne serait plus l’enfant du Big Data, mais la fertilité du Smart & Unique Data.

Je vous parlerai de ça au prochain post -

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Noémie Monnier-Shraer

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